De par ses multiples vertus, l’Aloe Vera est l’une des plantes les plus incontournables du moment, à l’heure où le retour au naturel est plus que propice. Découvrons l’Aloe Vera d’un point de vue botanique.
Classification de l’Aloe Vera
Appelé couramment Aloe Vera, l’Aloe Barbadensis appartient à la classe des Monocotylédones. Cette plante est de la même famille que l’asperge, la tulipe, l’oignon, la ciboulette ou encore le Lys, c’est-à-dire, de la famille des Liliacées. D’ailleurs, c’est à cause de sa ressemblance physique avec le Lys qu’on l’appelle « Lys du désert », d’autant plus que l’Aloe pousse principalement dans des zones semi-désertiques au climat chaud et sec. En tout et pour tout, il y a près de 300 variétés d’Aloès dont l’Aloe Barbadensis, l’une des plus connues dans la médecine naturelle et de la phytothérapie.
Description physique de l’Aloe Vera
L’Aloe Vera a la caractéristique d’avoir des racines peu profondes qui arrivent quand même à supporter ses longues feuilles pouvant atteindre une hauteur de 80 cm et une largeur de 10 cm. L’Aloe Vera présente aussi des fleurs, à un certain stade de sa croissance. Ces fleurs sont portées par deux ou trois hampes, selon la taille de la plante. Néanmoins, ce sont les massives feuilles arborescentes, aux extrémités pointues pourvues d’épines de couleur jaune clair qui font la particularité de l’Aloe Vera. Charnues, ces feuilles de l’Aloe Barbadensis sont munies d’une cuticule, d’une couche épidermique, d’un derme cellulosique et d’un parenchyme mucilagineux appelé « jus » qui, en réalité, se présente sous forme de liquide gélatineux. Testé chimiquement depuis 1850, le gel de l’Aloe Vera est la partie la plus utilisée de la plante, que ce soit en médecine ou en cosmétique. La raison en est que les principes actifs de la plante sont concentrés dans ce « jus ». Utilisé en boisson, en inhalation, en crème, …, ce jus situé dans la pulpe de l’Aloe Vera est votre partenaire au quotidien.
On peut confondre parfois l’Aloe Vera avec le cactus ou l’agave. Il fait pourtant partie de la famille botanique des liliacées, à l’instar de l’ail. Cette grande famille abrite environ 300 espèces d’allées dans le monde. Mais ces dernières possèdent des propriétés différentes. Ainsi, le plus efficace médicalement et scientifiquement prouvé est sans nul doute l’aloe barbadensis Miller, connu encore sous le nom d’Aloe Vera Linné (tiré du latin vera pour signifier vrai), fidèlement à la nomenclature de Carl von Linné.
Où se trouve-t-il ?
La plante se cultive surtout dans les régions subtropicales et notamment sur des terrains sablonneux. On en trouve en Afrique, en Amérique centrale et en Amérique du sud. Mais les régions méditerranéennes en connaissent également, de même que l’Australie, le Floride, la Californie, le Texas, Cuba, le Mexique et l’Espagne.
Comment est-il ?
L’Aloe Vera se distingue par la couleur jaunâtre de ses fleurs et présente, en outre, un aspect bien luisant. Quant aux feuilles, elles sont épaisses et charnues et revêtent une couleur gris vert. Elles dessinent une rosette et s’allongent sur 60 centimètres. Il lui faut cinq années de croissance pour pouvoir parfaire son métabolisme et produire en quantité suffisante tous les éléments actifs, nutritifs et thérapeutiques.
Comment vit-il ?
L’Aloe Vera n’exige pas beaucoup d’eau dans son développement. Ainsi, il n’a pas peur d’un climat sec et aride avec une pluviométrie nulle étalée sur plusieurs mois. Elle résiste à la composition spécifique de ses feuilles qui sont non seulement épaisses, mais possèdent aussi une bonne capacité de rétention d’eau et de substances nutritives naturelles. De plus, elles se constituent une réserve d’eau en prévision des périodes sèches, propriétés que l’Aloe Vera transmet également sur la peau. Et ce qui est étonnant avec ses feuilles c’est que lors d’une déchirure, elle se guérit presque instantanément. En effet, un gel cicatrisant est produit à l’endroit de la cassure pour créer une couche protectrice qui en se solidifiant efface assez rapidement la trace de la blessure.